Une personne travaillant au salaire de 25$/heure pour 35 heures par semaine au Québec fait face à d’importantes difficultés financières, comme le souligne @adultesresponsables en réponse au commentaire de @rooxouelllet.
Cette experte en finances québécoise décortique minutieusement la réalité économique d’un tel revenu.
Avec un salaire brut annuel de 45 500,le travailleur ne dispose que d′environ 35800 nets après déduction des impôts et charges sociales, soit 2 983$ mensuellement. La ventilation détaillée des dépenses mensuelles incontournables démontre la précarité de cette situation: 700$ pour le loyer, 500$ pour l’épicerie, 500$ pour le transport, 120$ pour l’assurance auto, 120$ en télécommunications, 125$ pour l’électricité et le chauffage.
S’ajoutent à cela 180$ pour les soins de santé et médicaments, 80$ pour l’hygiène et produits ménagers, 60$ pour les vêtements, 100$ d’assurance habitation, 100$ pour les loisirs, 300$ pour le remboursement de dettes, et 100$ pour les imprévus. Ce calcul rigoureux ne laisse que 98$ d’épargne à la fin du mois, une marge extrêmement mince face aux aléas de la vie.
Cette analyse met en lumière un problème structurel résumé par l’expression forte « Le Québec est brisé ». Même avec un salaire supérieur au minimum, une personne seule peine à joindre les deux bouts, comme l’exprime @rooxouelllet qui affirme « pédaler en maudit » pour s’en sortir avec un loyer de 700$.
La question soulevée interpelle directement les internautes sur leur propre situation financière, suggérant que cette précarité pourrait être largement partagée, révélant ainsi un malaise social plus profond concernant le pouvoir d’achat et le coût de la vie au Québec.
@adultesresponsables Réponse à @rooxouellet Il suffit d’un imprévu un peu plus dispendieux et on tombe dans le rouge c’est assuré #conseilsfinanciers #adultesresponsables #finances #csf #conseillerensecuritefinanciere #quebec #coutdelavie #budget #inflation ♬ son original – Adultes «Responsables» |+