PC Jolicoeur, courtier hypothécaire, explique qu’il est possible d’acheter une propriété avec un revenu annuel de 60 000 $, que l’on soit célibataire ou en couple avec deux salaires de 30 000 $. Avec ce revenu, on peut se qualifier pour une propriété d’environ 275 000 $.
Il présente cinq villes québécoises où cette acquisition est possible. En cinquième position, Victoriaville offre des maisons entre 220 000 $ et 250 000 $, ce qui reste dans les limites de qualification pour quelqu’un gagnant 60 000 $ par année.
En quatrième position se trouve Saint-Georges-de-Beauce, où les unifamiliales coûtent approximativement 240 000 $. PC précise que ces opportunités se trouvent en région, reconnaissant qu’avec ce revenu, il est impossible d’acheter dans le centre-ville de Montréal.
La troisième position est occupée par Chicoutimi/Jonquière (Saguenay), où les propriétés se situent entre 200 000 $ et 250 000 $. Il note que ces prix pourraient avoir évolué depuis son analyse en raison de l’inflation et de la popularité croissante de la région.
En deuxième position arrive Shawinigan, que le courtier présente comme un choix parfois dicté par la nécessité plutôt que par préférence, avec des propriétés unifamiliales à environ 230 000 $.
Finalement, Trois-Rivières complète ce palmarès avec des maisons à environ 275 000 $. PC Jolicoeur précise qu’à ce prix, on se trouve vraiment à la limite de qualification avec un revenu de 60 000 $. Dans ce cas, il souligne l’importance d’être libéré de toute autre dette pour pouvoir assumer l’hypothèque.
Cette analyse démontre qu’il existe des options d’accession à la propriété au Québec même avec un revenu modeste, à condition d’explorer les marchés immobiliers en dehors des grands centres urbains.
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