Voici PC Jolicoeur, un courtier hypothécaire au Québec. Il partage son expérience personnelle concernant l’épargne et l’accès à la propriété.
Bien qu’il ait toujours eu de bons revenus (entre 80 000 $ et 150 000 $), il reconnaît que l’inflation a rendu l’épargne beaucoup plus difficile aujourd’hui, particulièrement pour constituer une mise de fonds pour l’achat d’une propriété.
À 30 ans, il aspire à acquérir sa propre maison d’ici deux ans. Pour atteindre cet objectif, il a transformé sa relation avec l’argent en adoptant plusieurs stratégies efficaces. D’abord, sans nécessairement réduire ses dépenses, il a commencé par documenter chacune d’entre elles grâce à une application mobile. Cette simple habitude l’a sensibilisé à ses habitudes de consommation, lui faisant réaliser qu’il dépensait beaucoup en « conneries » inutiles.
Cette prise de conscience l’a progressivement rendu « addict » à l’économie. Il a ensuite mis en place des prélèvements automatiques, commençant modestement avec 25 $ par semaine, pour augmenter graduellement jusqu’à 150 $ hebdomadaires. L’orateur souligne l’importance de la régularité dans l’épargne, mentionnant qu’un rendement de 3 % est préférable à des dépenses superflues comme sortir en club.
Il exprime également des regrets quant à son désintérêt passé pour les programmes d’épargne comme les REER et le CELI. Aujourd’hui, il consulte activement ses conseillers financiers pour maximiser ses contributions à ces programmes avantageux. Il précise que ces véhicules d’investissement ne sont pas exclusivement destinés à la retraite, mais constituent d’excellentes opportunités pour faire fructifier son argent tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.
Son message d’encouragement final est clair : peu importe l’âge ou la situation, il est possible d’améliorer sa situation financière en établissant des processus d’épargne structurés et en persévérant dans cette voie.
@pc.jolicoeur Je n’ai jamais eu d’argent de ma vie, malgré le fait d’avoir souvent gagné de bons salaires. Voici comment j’ai transformé ma réalité.