Voici PC Jolicoeur, un courtier hypothécaire au Québec, qui raconte l’histoire d’une employée au Couche-Tard qui veut s’acheter une maison à 700000$.
La cliente explique qu’elle a contacté sa banque auparavant, mais celle-ci ne voulait pas considérer son revenu. Elle mentionne que son conjoint gagne environ 60 000 $ par année, ce qui est insuffisant pour la maison à 700 000 $ qu’ils espèrent acheter. Quant à sa propre situation professionnelle, elle se décrit comme une « fée épaisée » avec plusieurs carrières simultanées, ayant occupé divers emplois comme esthéticienne et secrétaire dans des concessionnaires automobiles.
PC lui explique alors la réalité de la qualification hypothécaire: les institutions financières ne s’intéressent pas seulement aux revenus passés, mais surtout à la stabilité et à la prévisibilité des revenus futurs. Actuellement, la cliente travaille à temps partiel chez Couche-Tard (seulement 8 heures par semaine au salaire minimum), tout en développant une entreprise dont les revenus sont non déclarés.
En calculant les revenus officiels – le salaire du conjoint (60 000 $), les allocations familiales pour leurs deux enfants (14 400 $), et le maigre revenu de Couche-Tard – PC conclut qu’ils pourraient peut-être être qualifiés pour un prêt d’environ 300 000 $, ce qui permettrait l’achat d’un condo, mais certainement pas d’une maison à 700 000 $.
La cliente, déçue, remarque que PC lui donne exactement la même information que la banque. PC lui répond que les critères de qualification sont les mêmes partout et que les clients font généralement appel à ses services pour obtenir les meilleures options, pas pour contourner des règles fondamentales.
L’anecdote se termine avec la cliente qui raccroche, mécontente, et PC qui conclut: si vous avez des emplois multiples à temps partiel et des revenus passés que vous ne pouvez plus justifier, il est possible que vous ne puissiez pas vous qualifier pour le prêt hypothécaire souhaité.
@pc.jolicoeur La réalité d’acheter une maison #pcjolicoeur ♬ son original – Pierre-Charles Jolicoeur