Voici @katy_george_ sur TikTok. Cette étudiante illustre parfaitement la réalité difficile du marché du travail actuel, même pour les emplois considérés comme facilement accessibles.
La jeune femme partage sa frustration : malgré un emploi principal à 18$/h, elle cherche un deuxième travail pour financer ses études universitaires. Elle a contacté 32 entreprises différentes (restaurants, commerces, stations-service) sans succès. Le processus est devenu exclusivement numérique – les employeurs exigent des candidatures en ligne et rejettent ceux qui se présentent en personne.
Cette situation fait écho à la réalité québécoise. Malgré une pénurie de main-d’œuvre apparente, de nombreux jeunes peinent à décrocher des emplois, particulièrement dans le secteur des services. Les processus d’embauche automatisés créent une barrière supplémentaire, rendant la recherche d’emploi plus impersonnelle et complexe.
Cette difficulté s’ajoute à l’augmentation constante du coût de la vie au Québec. Les frais de scolarité, le logement, l’alimentation et les transports grimpent continuellement, forçant de plus en plus d’étudiants à cumuler plusieurs emplois pour joindre les deux bouts. En 2023-2024, l’inflation continue d’affecter significativement le pouvoir d’achat des Québécois, particulièrement les jeunes et les étudiants.
Le témoignage de cette jeune femme remet en question l’idée reçue selon laquelle « il suffit de vouloir travailler » pour trouver un emploi. La réalité est plus complexe, marquée par des processus de recrutement déshumanisés et un marché du travail qui, malgré les apparences, n’est pas toujours accessible aux chercheurs d’emploi.
@katy_george_ It is so much harder