Cet homme au Québec, en colère, a décidé d’expliquer à toute la population et à tous les restaurateurs: COMMENT FAIRE UNE BONNE POUTINE.
C’est assez, c’est assez. Les faiseux de Poutine, les restaurants, les Casse-croûtes du Québec, on va vous donner une petite leçon à matin. Encore hier, j’ai goûté une Poutine de bouette, de la bouette, asti. Voyons donc.
Écoutez-vous bien, là. On se décrotte les oreilles, puis écoutez ce qu’on aime comme Poutine en général, en tant qu’amateur de Poutine au Québec.
Les frites, les frites, des OSTI de frites congelées. Je ne sais pas pourquoi il y en a encore qui font ça. On ne veut rien savoir des petites frites pâlettes qui ne goûtent rien. On n’en veut pas.
Le fromage en grains, OK ? On le veut. Température, pièce. Pas qui sort du crisse de frigidaire. Un bout de fromage frais qui n’a pas eu de sauce dessus, c’est insultant, c’est dégueulasse, ça gâche ton expérience, ça gâche ta Poutine au complet.
Ce qu’on aime comme sauce… Comprends-tu ? Les asti de sauce trop liquide qui coulent toutes dans le fond, qui nous font une bouette à la fin de notre Poutine.
On finit notre Poutine dans la bouette, avec des frites imbibées de sauce trop liquide qui souvent ne goûtent rien. Ce qu’on aime, c’est une sauce goûteuse, une bonne sauce poivrée, avec une belle consistance qui se tient sur les frites, puis qui ne coule pas au travers des patates jusque dans le fond. On veut une belle sauce onctueuse qui goûte chaude, mais pas pour s’ébouillanter.
Une bonne sauce chaude, pas pour se brûler le palais. Tu comprends-tu ? Retournez à vos chaudrons, puis faites-nous ça comme du monde, resto et casse-croûtes du Québec.