Dans le monde de l’immobilier de luxe, le rêve d’acquérir une propriété prestigieuse peut parfois se heurter à la réalité financière. Un cas récent expliqué par le courtier hypothécaire PC Jolicoeur, illustre parfaitement cette situation : un jeune médecin québécois fraîchement diplômé, gagnant 400 000 $ annuellement, souhaitait acheter une maison valant 4,5 millions $.
La réalité des chiffres
Malgré un salaire impressionnant pour un nouveau diplômé, les calculs financiers révèlent une tout autre réalité. Avec une mise de fonds de 20 % (900 000 $), le prêt hypothécaire s’élèverait à 3,6 millions $. À un taux d’intérêt de 4,1 %, les paiements mensuels atteindraient environ 19 200 $, soit 230 400 $ annuellement après impôts.
En ajoutant les taxes municipales estimées à 30 000 $ et les frais d’entretien d’environ 45 000 $ (calculés à 1 % de la valeur de la propriété), les coûts annuels totaux grimperaient à 305 000 $.
Le salaire nécessaire pour une telle acquisition
Pour se permettre une propriété de ce calibre, un revenu annuel d’environ 900 000 $ serait nécessaire. Avec un tel salaire, le revenu net après impôts serait d’environ 450 000 $. Après avoir couvert les frais de propriété de 305 000 $, il resterait seulement 145 000 $ pour couvrir toutes les autres dépenses de la vie courante.
Une recommandation plus réaliste
Le conseiller financier recommande plutôt au jeune médecin de considérer une propriété autour de 2 millions $, un montant plus réaliste compte tenu de sa situation financière actuelle. Cette approche permettrait d’éviter l’endettement excessif tout en offrant une belle qualité de vie.
@pc.jolicoeur La réalité de faire 400 000$ par ans #pcjolicoeur ♬ son original – Pierre-Charles Jolicoeur