Luc Poirier affirme avec conviction que le nombre de portes ne constitue pas un critère pertinent pour évaluer la qualité d’un investissement immobilier.
Selon lui, l’emplacement représente un facteur bien plus déterminant. Il illustre son propos en comparant dix unités à Westmount, un quartier prestigieux, à trente unités à Shawinigan, une petite municipalité. La valeur immobilière étant intrinsèquement plus élevée dans les zones prisées, cette différence d’emplacement surpasse largement la question du nombre d’unités.
La taille des logements joue également un rôle crucial dans la rentabilité à long terme. Poirier privilégie les grands appartements de type 5½ ou 6½, car ils attirent des locataires plus stables que les petits logements. Les occupants de studios ou de 3½ ont tendance à déménager plus fréquemment, ce qui augmente le taux de rotation et les coûts associés. Dans la même logique, les logements non meublés et sans électroménagers impliquent un investissement personnel plus important de la part des locataires pour s’installer, les rendant moins enclins à quitter précipitamment ou à ne pas honorer leurs paiements.
D’après son expérience personnelle en tant que propriétaire, Poirier a constaté une corrélation entre le montant du loyer et la fiabilité des locataires. Les problèmes de recouvrement et les litiges portés devant la Régie du logement concernaient majoritairement les locations à loyer modeste, oscillant entre 400 et 500 dollars mensuels. À l’inverse, les locataires payant des loyers plus élevés, autour de 800 à 900 dollars, se sont révélés plus fiables, ne générant que rarement des complications administratives ou financières.
@lucpoirier7 Pourquoi le nombre de portes, ça ne veut rien dire ! #immobilier #quebec #quebectiktok #quebecois #immo #immobilierqc #immobilierquebec ♬ son original – lucpoirier