L’inflation alimentaire au Québec prend une tournure particulièrement inquiétante, comme en témoigne une consommatrice qui a récemment partagé sa stupéfaction face aux prix des fruits dans son épicerie locale.
Son expérience, filmée et partagée, met en lumière une réalité économique préoccupante qui touche de nombreux Québécois au quotidien.
Dans les allées de l’épicerie, les étiquettes affichent des prix qui donnent le vertige : des bleuets à 8,99$, des framboises à 10,99$, des fraises au même prix exorbitant de 10,99$, et des raisins à 7,98$. Le plus déconcertant dans cette situation est que ces prix, déjà astronomiques, sont annoncés comme étant « en spécial », laissant imaginer des prix réguliers encore plus élevés.
Cette flambée des prix soulève des questions cruciales sur l’accessibilité à une alimentation saine et équilibrée. Les fruits, et particulièrement les petits fruits reconnus pour leurs propriétés antioxydantes et leurs bienfaits pour la santé, semblent se transformer progressivement en produits de luxe, hors de portée pour de nombreuses familles québécoises.
La situation est d’autant plus préoccupante qu’elle s’inscrit dans un contexte plus large d’inflation alimentaire généralisée. Le panier d’épicerie des Québécois ne cesse de s’alourdir, forçant de nombreux ménages à faire des choix difficiles. Ce qui était autrefois un achat banal devient aujourd’hui un véritable casse-tête budgétaire. Cette réalité pourrait avoir des répercussions significatives sur la santé publique si les consommateurs se voient contraints de se tourner vers des alternatives moins nutritives mais plus abordables.