Voici @andrearobertlezak sur TikTok. Ce Français exprime vivement sa frustration face à la culture du pourboire au Québec, qu’il trouve excessive et envahissante.
Son irritation a été déclenchée par une expérience dans une boulangerie où, pour un simple achat de sandwich au comptoir (sans service à table), on lui a proposé de laisser un pourboire via le terminal de paiement. Quand il a refusé, l’employée lui a fait une remarque condescendante sur la culture du pourboire au Québec, ce qui l’a particulièrement agacé.
Cette anecdote s’inscrit dans un contexte plus large d’inflation au Québec. En 2023-2024, la province a connu une hausse significative du coût de la vie, particulièrement dans le secteur alimentaire. Les prix des produits de base ont considérablement augmenté, mettant une pression supplémentaire sur le budget des consommateurs.
La généralisation des demandes de pourboire, même pour des services minimaux où traditionnellement on n’en donnait pas (comme un achat à emporter), apparaît comme une double peine pour les consommateurs. Non seulement ils doivent faire face à des prix plus élevés pour les produits de base, mais ils se sentent aussi moralement contraints de donner un pourboire, transformant un simple sandwich en une dépense significativement plus importante.
@andrearobertlezak soulève une question pertinente : où tracer la ligne ? Si on commence à donner des pourboires pour des services au comptoir, pourquoi pas à la caissière du supermarché ? Cette expansion de la « culture du pourboire » semble particulièrement problématique dans un contexte où les Québécois doivent déjà gérer une augmentation substantielle du coût de la vie.
Cette situation révèle une tension croissante entre les attentes en matière de pourboire et la réalité économique des consommateurs, qui doivent jongler avec un budget de plus en plus serré.
@andrearobertlezak Les pourboires au Québec je peux plus… #montreal #canada #quebec #probleme #pvt ♬ son original – Andréa Robert Lezak