Pour bien comprendre l’évolution du concept de millionnaire expliquée par Alex Demers, examinons le contraste entre deux époques : les années 1980-90 et aujourd’hui.
Dans les années 1980-90, être millionnaire représentait l’accomplissement financier ultime. Posséder un million de dollars en actifs signifiait avoir atteint un niveau de richesse exceptionnel qui permettait de vivre luxueusement.
Cette somme était considérée comme un « jackpot », donnant accès à un style de vie privilégié et distinctif.
Cependant, en 2024, la situation a radicalement changé en raison de l’inflation. Alex Demers utilise une métaphore évocatrice en disant que la valeur d’un million a « fondu comme neige au soleil ». Pour illustrer cette dévaluation, il fournit un chiffre précis : il faudrait aujourd’hui posséder 3,6 millions de dollars pour égaler le pouvoir d’achat d’un million de dollars en 1980.
Pour renforcer son argument, il prend l’exemple concret des retraités québécois de la classe moyenne âgés de 65 ans et plus. Ces personnes, après une vie entière de travail, ont suivi le parcours financier classique de la classe moyenne : ils ont bénéficié d’un régime de pension de leur employeur, cotisé régulièrement à leur REER (Régime Enregistré d’Épargne-Retraite), et remboursé leur prêt immobilier. À leur retraite, beaucoup d’entre eux se retrouvent avec un portefeuille d’actifs avoisinant ou dépassant le million de dollars.
Pourtant, et c’est là le point crucial de son argumentation, ces retraités millionnaires ne mènent pas une vie particulièrement luxueuse. Comme il le dit si bien, « ce n’est pas du monde qui roule sur l’or ». Cette observation démontre que le statut de millionnaire, autrefois synonyme de richesse exceptionnelle, correspond désormais davantage à une situation financière confortable de la classe moyenne, particulièrement pour ceux qui ont accumulé leur patrimoine sur toute une vie de travail.
@alexdemers360 En 2024, être millionnaire n’est plus synonyme de richesse et de grand luxe. #millionnaire #quebec #valeurnette #finance360 ♬ son original – Alexandre Demers