Julien Bournival, la Mâle Alpha de Tout le Monde en Parle, adresse publiquement sa situation d’endettement de 1,4 million de dollars.
Il précise que la majorité de cette somme (1,2 million) correspond à son hypothèque immobilière. Le reste se compose de dettes envers Revenu Québec et Revenu Canada, dues à ses revenus de l’année précédente, ainsi que des dettes de cartes de crédit utilisées pour financer son entreprise.
Il explique avoir traversé une période difficile suite aux actions d’un employé mal intentionné qui aurait causé des pertes d’environ un million de dollars. Au lieu de déclarer faillite, il a choisi de continuer et d’assumer ses responsabilités, notamment en ne se versant pas de salaire pendant un an.
Bournival reconnaît ses difficultés de paiement actuelles mais affirme vouloir régler ses dettes et prendre des ententes avec ses créanciers. Il critique ses détracteurs qui se réjouissent de ses malheurs, estimant que cela envoie un mauvais message aux entrepreneurs qui prennent des risques.
Il s’adresse particulièrement aux personnes traversant des difficultés, les encourageant à ne pas se laisser définir par leurs échecs, citant Winston Churchill : « Le succès n’est pas final et l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte. »
Concernant le mouvement « alpha » auquel on l’associe, il s’en distancie, précisant que son message a toujours été centré sur l’entrepreneuriat, la résilience et la force. Il affirme que son entreprise continue de bien fonctionner, que ses employés sont payés, et qu’il considère sa situation actuelle comme un simple « mauvais chapitre » de sa vie.