Une dame au Québec a récemment partagé son histoire vraiment intense avec le service Info-Santé 811 et son expérience a de quoi faire bondir. Victime d’une infection urinaire, elle s’est tournée vers ce service d’urgence téléphonique, espérant obtenir rapidement des soins. Malheureusement, son appel s’est transformé en une véritable odyssée bureaucratique.
45 minutes d’attente pour rien
Après avoir patienté 45 minutes au téléphone, l’infirmière lui a annoncé qu’elle ne pouvait rien faire pour elle. Aucune prescription, aucun rendez-vous chez le médecin, juste un conseil : se rendre aux urgences. Or, sachant que les urgences étaient déjà surchargées et que son état nécessitait une prise en charge rapide, elle a refusé cette option.
Face à l’impuissance du 811, la dame a dû trouver une solution alternative. Grâce à un ami pharmacien, elle a pu obtenir les antibiotiques dont elle avait besoin. Cette expérience a mis en lumière les failles du système de santé québécois. Le 811, censé désengorger les urgences, s’est révélé être un véritable goulot d’étranglement.
Ce témoignage poignant soulève de nombreuses questions sur l’accessibilité aux soins de santé au Québec. Comment se fait-il qu’une personne souffrant d’une infection urinaire ne puisse pas obtenir rapidement les médicaments dont elle a besoin ? Pourquoi le système est-il si lent et si peu efficace ?
Il est temps de dénoncer cette situation et de demander des changements. Les Québécois ont droit à des soins de santé de qualité et à une prise en charge rapide en cas de problème de santé.